Aujourd'hui la grande table d'Olivia Gesbert invite le philosophe Denis Grozdanovitch. il nous propose de réfléchir sur la sottise, prétendument savante, plutôt que sur la bêtise décrite par Brel comme étant de la paresse ou de la graisse autour du cerveau.
"Nul n'est suffisamment intelligent pour comprendre sa propre bêtise" (Matthis Van Boxsel). Savoir négocier avec sa propre bêtise. Cette sottise qui nous fait ne plus douter de nous- mêmes. Une neutralité subie, une réalité du "perroquettisme". le psittacisme. La statistique ne permet pas l'induction subjective apte à développer notre capacité à réfléchir par nous- mêmes comme vu dans un autre texte.
Cheminement subtil et bien nourri, j'adhère particulièrement à la réflexion sur l'atmosphère que l'on ne peut quantifier avec précision, surtout ses couches supérieures.
Cette émission me comble dans mon objectif de réhabiliter les textes juifs dont le Talmud, Antoine Mercier précise, a été choisi comme outil pédagogique en Corée du Sud, après avoir conclu qu'il rendait les juifs plus intelligents.
Il est vrai le message central du texte juif est l'altérité, le doute avec l'étude de la nature, les clefs pour lire le "Monde" intelligemment.
A l'occasion de la journée des mathématiques, au micro de l'émission la méthode scientifique, Robin Jamet médiateur scientifique au palais de la découverte développe le même concept : apprendre à développer l'usage de son cerveau.en apprivoisant les mathématiques.
Les nombres, objet d'un des livres de la Bible, à la base de la science kabbalistique et de la méthode du virtuose du piano Yaron Herman.
Toujours didactique France culture permettait à notre cerveau de réfléchir plus tôt dans la matinée à la véritable nature de la Terre à partir des plantes productrices de l'oxygène primordial. Elles ont contribué à développer la couche de l'atmosphère grâce à la photosynthèse par la lumière qui vient du Soleil, le "yod" que Yaron Herman confie avoir tatoué sur son bras au micro de l'émission "ping pong". Le point focal du doigt de Dieu sans lequel la vie est impossible, "sur Terre comme au Ciel".
Phénomène bien connue depuis la nuit des temps bien avant que James Clerk Maxwell le traduise mathématiquement en équations intégrales comme le rappelle Hubert Reeves, en oubliant de mentionner l'école égyptienne citée ultérieurement à propos de l'héliocentrisme.
Si la discussion d'Emanuele Coccia est pour moi essentielle, je m'oppose en ardente défenseur de Ptolémée à sa critique car trop souvent incompris. Il ne s'est certainement pas rendu coupable de mal orienter les scientifiques contrairement à ce que soutient le maître de conférence à l'EHESS et que de nombreux autres intellectuels, scientifiques ou enseignants répandent à tort. Ces comportements prouvent que leurs auteurs n'ont rien compris au travail astronomique des anciens et s'arrogent pourtant le droit de les condamner aujourd'hui. Il est temps de rétablir la justice sur ce point crucial ! Imaginez le travail pharaonique de l'époque. Les incommensurables catalogues astronomiques établis avec pour seuls outils les fines lignes obscures découpées par la lumière solaire. Inconcevable et pourtant ils l'ont fait. Total respect ! Ne portez pas atteinte aux souvenirs des premiers astronomes ! Mon objectif est de réhabiliter astronomiquement Ptolémée en même temps que la Ka'aba qui, sauf erreur, suscitait le même intérêt au géographe astronome .
Plusieurs siècles durant géographie et catalogues astronomiques de Ptolémée ont été et sont toujours des références scientifiques. La NASA utilise les mêmes catalogues ajustés aux calculs atomiques que permet l'innovation. Rien à changé, l'acquis est indemne, les erreurs étaient quasi nulles. Quel exploit ! En tant que géographe son référentiel était la Terre seule planète à sa disposition physique. A son époque les outils scientifiques se résumaient à l'observation à partir des ombres que le Soleil produit sur Terre. Le Yod des hébreux, peuple du désert. Les nomades ont depuis la nuit des temps utilisé les ombres que produisent les rayons du Soleil pour fixer temps et espace. Ptolémée, le grec, portait probablement ce nom en mémoire de la dernière dynastie égyptienne pour, selon moi, rappeler qu'il tenait son savoir des Anciens issus de l'école pythagoricienne.
Il est donc stupide de dire que l'héliocentrisme était méconnu des premiers astronomes. Au contraire ils ont bâti tout leur savoir par le Soleil. Enseigner l'inverse est une insulte à la Science. Même un géographe comme Ptolémée n'y dérogeait pas. Il a dessiné les premières cartes terrestres à partir de la seule technique connue alors, la mesure à partir de l'angle que l'ombre du Soleil dessine sur un point précis de la Terre, le Yod. Les Egyptiens et d'autres civilisations anciennes savaient l'importance du Soleil dans le processus de création de la vie. Le nier est pure sottise ou bêtise et prouve que l'on comprend rien au travail des astronomes. Abstenez-vous alors de parler de Ptolémée unique référence mondiale jusqu'au 18° siècle.
Après Raphaël Liogier qui se permet de jeter aux orties le judaïsme lui reprochant d'être la première à avoir écrit les textes bibliques, sans même l'étudier, il semblerait que psittacisme, ostracisme et tromperie soient la marque de fabrique de nos intellectuels hexagonaux.
J'avais découvert sur un forum de discussion MSN (ou yahoo) une carte des pays du pourtour Méditerranéen dressée par Ptolémée en relation avec les constellations astronomiques identifiées par différentes couleurs selon les canons antiques. Un péril informatique m'a fait perdre ces documents que je ne retrouve plus depuis la fermeture des forums. Si, vous qui lisez ces lignes avez connaissance de ces cartes je vous remercie de laisser un message pour m'aider à retrouver ce trésor caché.
Patricia Régnier
mise à jour le 21.03.17
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