J'évoquais le lien avec le climat dans mon dernier article et reviens dessus après avoir entendu au micro de Guillaume Erner les invités du matin de France Culture, Pascal Yiou et Frédéric Nathan "Entre grêle foudre et pluie diluvienne les orages ont frappé violemment le pays ces derniers jours. Avec 157 000 impacts de foudre au sol, la France a battu ce mois de mai son record depuis le début des recensements mis en place par Meteo France en 2000."
Si l'on écoute attentivement et essaie de décortiquer les exemples, ce qui n'est pas simple comme l'expliquent les spécialistes, reste des zones d'ombre. Il est dit au début de l'entretien "avec l'élévation des températures l'atmosphère a tendance à devenir plus chaud et a tendance à retenir plus d'eau" 04:27 "Cela ne veut pas dire qu'il y aura plus d'orage, mais s'il y a plus d'orage il y aura alors plus d'eau" "les précipitations ont tendance à devenir plus intenses ce que l'on voit avec les épisodes cévenols" le concept est répété à 16:17 à propos du cyclone et des précipitations sur Houston. A 18:42 le phénomène d'évaporation dont bénéficie le climat tempéré de la France grâce à ses frontières maritimes ne bénéficie pas à New York car les vents progressent d'Ouest en Est. Je rajoute dans le sens opposé du lever et coucher du Soleil, indice important pour comprendre les processus en oeuvre dont l'effet est supérieur à ceux que déclenche l'activité humaine.
Je suis en parfait accord pour dire que les saisons sont chamboulées, mais s'il est évident que les activités humaines ont un impact sur son environnement immédiat, en ce qui concerne les forces en oeuvre au niveau astronomique je regrette vivement que les spécialistes du GIEC et de toute autre administration oublient de mentionner la prévalence de leurs effets sur tout autre impact, y compris anthropique.
J'ai déjà soulevé la question sur cet cet article du 20 juin 2016 (le temps passe trop vite) mais aucun spécialiste travaille sur la question et tous continuent de nous abreuver des causes anthropiques alors que la raison est ailleurs au niveau des orbites dues à la précession des équinoxes. Je le répète si le temps se détraque c'est parce que nous sommes dans une période intermédiaire pendant laquelle les paramètres astronomiques opèrent des changements. Un peu comme quand les satellites doivent se repositionner.
Si les mois de mai présentent des caractéristiques d'un mois d'août rien d'étonnant, c'est parce que à partir du siècle prochain les saisons commenceront à s'inverser et petit à petit le printemps deviendra été, l'été automne et l'automne hiver, l'hiver printemps. Il faut dores et déjà intégrer ces paramètres.
Je regrette l'époque où les Russes étaient écoutés pour leur travaux sur les effets de la précession des équinoxes sur le climat. Accusés de faire de l'astrologie leurs travaux sont devenus de vils paperasses à jeter aux orties. Que nenni, les censeurs reviendront sur leur décision et comprendront leur inexpérience. Je défends ardemment la Russie dans un autre domaine militaire pas si éloigné de cette question, puisque je le répète astronomie et religion sont un même problème qui a toujours préoccupé les civilisations successives. Il suffit d'écouter les explications de Pascal Yiou pour en comprendre les raisons.
Patricia Régnier
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