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6 avril 2015 1 06 /04 /avril /2015 11:03

S'il s'avère aux premiers éléments de l'enquête accident que le vol 4U9525 a été causé volontairement par un co-pilote en phase aiguë dépressive pour raison médicale et familiale, d'autres crashs résulteraient de négligence humaine sur les capteurs sensibles au givre.

Nous pouvons lire sur le monde.fr les résultats du BEA http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/04/04/le-crash-du-vol-d-air-algerie-lie-a-un-probleme-de-givre_4609858_3212.html

Le crash du vol d'Air Algérie lié à un problème de givre

Le Monde.fr avec AFP Le 04.04.2015 à 21h54 • Mis à jour le 05.04.2015 à 02h38

image: http://s1.lemde.fr/image/2014/07/27/768x384/4463493_3_1d91_un-soldat-francais-et-un-journaliste-devant_20988fbadd5b1673404231db87b9616e.jpg

Le crash de l'avion d'Air Algérie – qui s'est écrasé entre Ouagadougou et Alger le 24 juillet 2014 – est vraisemblablement lié à une avarie technique causée par une négligence de l'équipage, selon le Bureau d'enquêtes et analyses (BEA).

Le BEA, qui publie sur son site les premiers éléments de l'enquête, indique que l'équipage n'a vraisemblablement pas activé un système anti-givre censé protéger certains capteurs essentiels au fonctionnement des moteurs. Ces capteurs, givrés, ont produit des données erronnées, entraînant le ralentissement des moteurs et, au final, le décrochage de l'appareil.

Lire : Sur les lieux du crash du vol AH 5017 : « C'est comme si une bombe était tombée »

La piste terroriste définitivement écartée

Selon le BEA, le McDonnell Douglas 8 a atteint normalement son altitude de croisière de 9 500 mètres. Le pilote automatique est, à ce moment-là, activé. Deux minutes plus tard environ, des données erronnées concernant les deux moteurs de l'appareil sont envoyées par des capteurs situés près des moteurs, « vraisemblablement [en raison de leur] givrage », écrivent les enquêteurs. Ce givrage qui obstruait le capteur « peut avoir été causé » par les conditions météorologiques particulières, à savoir la présence d'une « cellule orageuse », que l'équipage avait d'ailleurs repéré et commencé à contourner. Le BEA poursuit :

Ces informations erronées transmises par les capteurs ont occasionné un ralentissement des moteurs et donc une légère descente de l'avion. Le pilote automatique, configuré pour maintenir l'altitude de l'appareil, a tenté de le redresser : faute d'accélération de la part des moteurs, l'avion a ensuite décroché. Enfin, les investigations du BEA révèlent que l'équipage n'a pas tenté de parer à ce décrochage, en rétablissant l'assiette par exemple.

Ces premiers éléments permettent d'écarter définitivement la piste terroriste, une hypothèse qu'avait refusé d'exclure le BEA lors de son précédent rapport d'étape, en septembre.

Le problème du givrage des sondes de vitesse est un problème connu et récurrent. C'est en partie à cause du givrage de ses sondes Pitot que le vol Rio – Paris d'Air France s'était écrasé dans l'Atlantique, au large du Brésil, en 2009. Il s'agissait d'un Airbus A330, un appareil totalement différent de celui qu'opérait la compagnie Swift Air pour le compte d'Air Algérie.

Lire : Plusieurs Airbus victime du phénomène de givrage de sondes

D'autres événements similaires

Le BEA, qui doit publier en décembre son rapport final sur ce crash ayant fait 116 morts, dont 54 Français, fait part « d'au moins deux événements similaires » en juin 2012 et 2014, liés à un givrage de capteurs sur des appareils McDonnell Douglas. Ces événements n'ont pas eu de conséquences graves parce que détectés et corrigés à temps par les équipages.

Le BEA indique également que ces événements – ainsi que les premiers éléments d'enquête concernant le vol d'Air Algérie – devront être utilisés pour apprendre aux équipages à détecter ce type d'anomalie et à y faire face.

Quoique l'on dise sur les performances technologiques de nos avions, sans entretien et manipulation adéquate ils restent sensibles aux moindres effets de particules non maîtrisées

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  • : climat-soleil évolution
  • : Le climat, enjeu mondial majeur, de lui dépendent les conditions de notre environnement. Les gaz à effet de serre sont le produit de l'activité humaine et de celle produite naturellement via l'activité solaire Plusieurs éléments convergent pour pousser les études sur ces interactions qu'un physicien retraité jugeait essentielles (il avait le diagnostic mais pas la méthode). C'était aussi le cas d'un chercheur bordelais du 20° siècle. Vous découvrirez leur nom au travers les liens et articles du blog. Le Nouveau Colosse Pas comme ce géant d’airain de la renommée grecque Dont le talon conquérant enjambait les mers Ici, aux portes du soleil couchant, battues par les flots se tiendra Une femme puissante avec une torche, dont la flamme Est l’éclair emprisonné, et son nom est Mère des Exilés. Son flambeau Rougeoie la bienvenue au monde entier ; son doux regard couvre Le port relié par des ponts suspendus qui encadre les cités jumelles. "Garde, Vieux Monde, tes fastes d’un autre âge !" proclame-t-elle De ses lèvres closes. "Donne-moi tes pauvres, tes exténués, Tes masses innombrables aspirant à vivre libres, Le rebus de tes rivages surpeuplés, Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête me les rapporte Je dresse ma lumière au-dessus de la porte d’or !" 'Le Nouveau Colosse' de Emma Lazarus (1849-1887) poétesse pour la donation à la statue de la Liberté érigée à New York.
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