Qu'est-ce qu'un ouragan ? Comment mieux prévoir les cyclones et limiter leurs dégâts ? Le changement climatique est-il la cause de l'accroissement du nombre de cyclones ? Quelles sont les ...
https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/dans-loeil-du-cyclone
Je reviens sur l'émission la méthode scientifique du 17 octobre dernier en écho à mon dernier article . Les intervenants spécialistes Ludivine Oruba et Bernard Legras indiquent qu'il n'est pas possible d'appliquer ma méthode proposée en l'état actuel des connaissances. Cependant j'entends Ludivine Oruba dire que des expériences ont déjà été faites notamment avec des brassages d'eau plus froide profonde avec celle plus chaude de surface.
Têtue par nature, j'en conclus à ma maîtrise du sujet puisque les spécialistes y ont déjà planché. Me vient alors cette question de recherche ; dans quelles conditions ces brassages ont-il été réalisés ? Si c'est à l'aveugle dans le but de refroidir l'océan trop chaud, j'imagine que le résultat est peu probant vu l'étendue des océans à refroidir l'objectif est trop prétentieux. Je ne partage ni l'initiative de l'expérience ni la conclusion qui en est faite pour la transposer à ma suggestion.
Je souhaiterais savoir si le malaxage des eaux a été testé non pas au hasard mais en ciblant les tourbillons initiateurs des futures dépressions se transformant en colosse cyclonique en accumulant l'énergie au cour de leur déplacement océanique, et avec Irma a provoqué recul de la mer en Floride. Il me semble que s'il est possible d'opérer ces brassages sur les convections naissantes leur avortement est plus que probable avant leur trop grande maturité. Je ne doute pas du résultat mais de la possibilité d'acheminer le matériel, quoique, l'homme a réussi tellement de prouesses qu'il est permis de rester dans l'utopie libératrice.
Par contre la question du cas d'école l'ouragan Ophelia est différente contrarie les certitudes scientifiques sur le développement des cyclones ainsi que leur déplacement. Ophélia ne répond pas à plusieurs des critères communément admis, en premier desquels la température minimale requise de 26.5° C sur 50 m de profondeur
Les communiqués répercutent la même information selon laquelle Ophelia serait unique, ce qui est loin d'être le cas comme l'indique le site dédié cyclonextreme. Par contre j'ai souvent remarqué que cette dynamique était suivie d'un épisode cévenol ; il fut annoncé après Ophélia alors que la sécheresse persistant inquiétait le sud-est de la France. Souvent dans ce contexte des inondations adviennent par de fortes précipitations.
Concernant Ophelia je songe bien à une cause particulière mais réserve cette explication pour un autre article après expertise plus approfondie.
Patricia Régnier
Mise à jour 21H49
En creusant le sujet je m'aperçois que Ophelia n'est pas né aux Açores mais 1200 km plus au sud et le site internet "la chaîne méteo" dit que l'eau y était à 26°C ce qui est possible par contre sur son parcours jusqu'aux Açores l'eau était nettement plus froide, mais sur la période la zone était sous l'influence de l'air très chaud qui remontait d'Afrique, les températures ont grimpé jusqu'à 30°C dans le sud-ouest.
En première analyse il est remarquable de noter que le jet stream s'est brisé où passait Ophelia en faisant apparaître une hausse de sa vélocité sur sa partie interne
quant aux vents plus près du sol ils indiquent une relation très nette avec l'appel d'air venant des côtes américaines pour entretenir le cisaillement et la cyclogénèse.